Escroquerie au « vol de salaire » : alerte sur cette arnaque discrète qui frappe près de 200 000 Français chaque année

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Recevoir son salaire devrait être un moment rassurant, parfois même attendu avec impatience. Mais imaginez que le virement arrive sur un compte qui n’est pas le vôtre.

En un instant, un mois entier de travail disparaît sans laisser de trace. Pas de cambriolage ni de bruit, juste une ligne bancaire qui s’évapore.

Appelée « vol de salaire », cette escroquerie sournoise touche chaque année près de 200 000 personnes en France. Un chiffre inquiétant.

Comment fonctionne cette fraude ?

Le procédé est d’une simplicité déconcertante. L’arnaqueur se fait passer pour un salarié et envoie un mail aux ressources humaines de l’entreprise. Le message, souvent bien rédigé et poli, annonce un « nouveau RIB ».

En réalité, c’est un compte frauduleux. Résultat : le salaire part directement dans les poches de l’escroc au lieu d’arriver chez l’employé légitime.

Le télétravail et l’externalisation des services RH facilitent encore la tâche des fraudeurs. Avec moins de contacts directs et plus de démarches numériques, la vigilance peut rapidement échouer. Une seule erreur d’attention peut ainsi coûter plusieurs milliers d’euros.

Témoignages : quand tout bascule

Ludivine en sait quelque chose. L’an dernier, elle découvre avec son employeur qu’un imposteur a échangé plusieurs mails en son nom. Les deux concernés restent sans voix car tout semblait crédible.

D’autres témoignages confirment l’ampleur du phénomène. Nathan explique sur TikTok : « Ça a bien failli m’arriver, heureusement la RH m’a téléphoné ».

Céline raconte : « L’an dernier, j’ai été victime, mais mon service RH m’a immédiatement contactée ».

Même constat chez Inès, responsable RH : « J’ai déjà reçu ce type de courrier, il faut rester vigilant ».

Lorsque l’alerte ne fonctionne pas, les pertes sont considérables. En janvier 2025, une entreprise francilienne de logistique a perdu 75 000 euros.

Un mois plus tard, une mairie du sud de la France s’est fait subtiliser 12 000 euros. En mars, une société lyonnaise a vu disparaître 18 500 euros.

La réaction des internautes

Face à ces histoires, beaucoup oscillent entre colère et lassitude. « Depuis Internet, c’est devenu trop facile pour les voleurs », soupire Marc.

Isabelle s’indigne : « Le monde devient de plus en plus pourri… aucune pitié ! ». D’autres internautes expriment leur peur et leur fatigue : « C’est usant », « Ça fait peur », « Un monde sans pitié ».

Certains pointent aussi la responsabilité des employeurs. « Dans ces cas-là, c’est l’entreprise qui doit appeler l’employé, pas juste se fier à un mail », estime Corinne.

C’est une remarque pleine de bon sens car parfois, un simple coup de fil suffit à éviter le pire.

Pourquoi ça marche ?

Cette fraude joue sur la routine et la confiance. Un courrier administratif semble anodin, presque banal. Dans un service RH débordé, le réflexe de douter n’est pas toujours là.

C’est précisément ce que recherchent les fraudeurs. Ils exploitent les failles humaines plus que les failles techniques.

Comment se protéger ?

La prévention reste l’arme la plus efficace. Quelques gestes simples réduisent fortement les risques :

  • Exiger la présence physique du salarié pour tout changement de RIB.
  • Confirmer systématiquement les demandes inhabituelles par téléphone.
  • Mettre en place des procédures internes claires et strictes.
  • Vérifier régulièrement ses relevés bancaires afin de repérer rapidement toute anomalie.

Ces précautions, parfois contraignantes, permettent pourtant d’éviter des pertes considérables.

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