« Jusqu’à trois mensualités de crédit » : découvrez les villes où la taxe foncière 2024 fait exploser le budget des propriétaires

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La taxe foncière est souvent sous-estimée par les acheteurs. Pourtant elle représente un poste de dépense annuelle importante. En 2024, elle atteint en moyenne 118 € par mois pour un logement de 70 m², soit 1,3 mensualité de crédit.

Mais dans certaines villes, son poids dépasse largement les trois mensualités. Cela représente considérablement le coût réel de l’accession à la propriété.

Une charge qui ne cesse de croître

À partir de la fin août 2024, les propriétaires ont retenu leur avis d’imposition. Et cette année, la facture s’annonce particulièrement élevée.

Selon une étude du courtier Meilleurtaux, dans certaines des 32 grandes villes analysées, la taxe foncière correspond à deux mensualités de crédit et peut atteindre trois mensualités à Saint-Étienne. C’est un vrai choc pour les primo-accédants, souvent peu conscients de l’ampleur de cette dépense récurrente.

La moyenne nationale progresse : 118 € par mois contre 113 € en 2023, soit près de 5 % d’augmentation. Cette tendance pourrait se poursuivre.

L’Insee estime une revalorisation des valeurs locatives servant de base au calcul de la taxe supérieure à 1,7 % en 2025 sans compter les décisions locales parfois plus fortes.

Saint-Étienne, Nîmes et Le Havre : le podium des villes les plus impactées

L’étude révèle que Saint-Étienne occupe la première place avec 3,1 mensualités de crédit en moyenne, et une hausse de 18 % en 2024. Nîmes et Le Havre s’en suivent avec 2,2 mensualités chacune.

D’autres villes comme Perpignan, Limoges ou Clermont-Ferrand dépassent également la moyenne nationale en faisant de la taxe foncière un enjeu important pour les propriétaires.

« Les villes où la taxe foncière rapporte le plus par rapport aux mensualités du prêt sont les mêmes que l’an dernier : Saint-Étienne, Nîmes, Le Havre et Perpignan. Elle y représente plus de deux mensualités de prêt », précise Aga Bojarska-Serres de Meilleurtaux.

Cette constance montre que certains territoires restent particulièrement pénalisés.

Paris, Aix-en-Provence et Lyon : un poids fiscal plus faible

À l’inverse, les grandes villes où les prix de l’immobilier sont élevés voient la taxe foncière peser moins face à des mensualités déjà importantes. À Paris par exemple, elle ne représente que 0,3 mensualité pour un logement de 70 m², malgré un montant annuel de 1 298 €. Aix-en-Provence ou Lyon suivent également une logique similaire.

Mais attention, une ville chère ne garantit pas l’immunité. À Nice, une hausse de 21 % a fait passer le poids de la taxe de 0,5 à 0,7 mensualité en rappelant que la fiscalité locale peut évoluer rapidement.

Un avantage fiscal malgré tout

Malgré la hausse de la taxe foncière, les propriétaires bénéficient d’un avantage fiscal notable : la suppression de la taxe d’habitation. Elle a allégé le budget de nombreux ménages, compensant partiellement l’augmentation de l’imposition locale.

En 2024, la taxe foncière ne doit plus être sous-estimée. Dans certaines villes comme Saint-Étienne, Nîmes ou Le Havre , elle peut représenter jusqu’à trois mensualités de prêt en rendant nécessaire une planification budgétaire rigoureuse.

Pour les futurs acquéreurs ou les propriétaires actuels, anticiper, comparer et intégrer cette dépense dans le budget restent essentiel pour éviter les mauvaises surprises.

Prévoir cette charge permet de mieux maîtriser son financement et de profiter sereinement de son logement.

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