Les individus qui marchent toujours à vive allure possèdent ces points en commun, d’après la psychologie

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Vous avez déjà remarqué ces gens qui traversent les trottoirs comme s’ils devaient prendre le dernier métro ? Pourtant, ils ne semblent pas courir après un rendez-vous capital. Leur démarche rapide intrigue, amuse et souvent agace.

Mais derrière ce rythme effréné se cache bien plus qu’une simple habitude mécanique. Selon la psychologue espagnole Leticia Martín Enjuto, installée à Valence et très active en ligne, marcher vite serait un miroir de la personnalité. Fascinant, non ?

Plus qu’un automatisme corporel

Pour la spécialiste, avancer rapidement n’est pas seulement une affaire de jambes toniques. C’est une façon de traduire un état d’esprit. Elle explique que les marcheurs rapides affichent souvent un tempérament orienté vers les objectifs.

En clair, ils savent où ils vont et leur pas convient à la cadence de leur ambition. Ce dynamisme s’accompagne généralement d’une énergie débordante et d’une volonté de gagner du temps comme si chaque seconde comptée.

Des traits qui sautent aux yeux

La psychologie associe fréquemment cette allure à des personnalités extraverties et proactives. Ces individus s’adaptent facilement aux changements, prennent des décisions rapides et aiment être entourés.

Leur démarche devient alors un langage corporel à part entière. Elle envoie aux autres un message de confiance et parfois même de leadership. Difficile de ne pas remarquer leur assurance quand ils passent devant vous d’un pas décidé !

L’autre face cachée de la médaille

Cependant, tout n’est pas rose. Derrière cette allure énergique peut se cacher un tempérament plus anxieux. Certains marchent vite non par plaisir mais parce qu’ils supportent mal la lenteur. L’impatience les guette à chaque feu rouge ou derrière un passant qui flâne.

Cette intolérance au rythme ralenti se traduit souvent par une recherche constante d’efficacité, même dans les détails les plus banals de la vie quotidienne. Une file d’attente au supermarché est pour eux presque une torture.

Quand la productivité prend le dessus

Leticia Martín enjuto met en garde contre une tendance dangereuse : la fameuse « addiction au faire ». Dans ce cas, la valeur personnelle est mesurée par ce qu’on accomplit, pas par ce qu’on ressent.

Résultat : la détente devient un luxe inaccessible et la vie à ressemble à une course sans fin. Le danger est d’épuiser son corps et son esprit à force de vouloir toujours aller plus vite.

Les études confirment

Ce point de vue n’est pas isolé. Le psychologue britannique Richard Wiseman a mené une étude surprenante dans 34 villes du monde. Les chercheurs ont chronométré la vitesse des piétons et découvert un lien troublant : plus les gens accéléraient, plus ils présentaient des signes de nervosité et de stress.

Et quand ils se retrouvaient bloqués derrière des marcheurs plus lents, c’était l’explosion intérieure ! Une preuve de plus que le pas pressé trahit parfois un malaise.

Une invitation à surveiller les pieds

Alors, faut-il ralentir ? La psychologue espagnole invite chacun à se poser une question simple : pourquoi je marche si vite ? Est-ce pour gagner du temps, par habitude… ou parce que je redoute de rester immobile ?

S’interroger sur son rythme permet de mieux comprendre ses émotions et ses besoins profonds. Et si, au fond, marcher moins vite devenait une façon de savourer la vie ?

Profiter de l’instant présent

Ralentir son allure n’est pas renoncer à son efficacité. C’est apprendre à respirer, à observer, à profiter de l’instant. Après tout, la vie n’est-elle pas faite de moments qu’on ne remarque que lorsqu’on prend le temps de lever les yeux ?

Alors, la prochaine fois que vous surprendrez à foncer dans la rue sans raison, rappelez-vous : parfois, avancer doucement, c’est déjà avancer mieux.

Et surtout, prendre le temps de ralentir permet de mieux se reconnecter à soi-même, à ses émotions et à tout ce qui rend le quotidien réellement précieux.

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